Vapotage au travail : qu’en est-il ?

cigarette vapotage

Vue comme un excellent moyen d’arrêter de fumer, la cigarette électronique fait l’objet de certaines interdictions, à l’instar de la cigarette classique. Qu’en est-il sur le lieu de  travail ?

Cigarette électronique au travail : que dit la loi ?

Selon le Service Public, le vapotage est de manière générale interdit dans tous les lieux accueillant des personnes mineures (enfants) à l’instar des écoles, des collèges et des lycées, mais aussi dans certains espaces de travail clos. En effet, c’est le responsable des lieux ; que ce soit dans les établissements de santé, les bureaux individuels ou encore les restaurants et les cafés ; qui peut décider qu’il ne souhaite pas que l’on vapote à l’intérieur de son établissement. Il convient donc de le demander ou de regarder si un panonceau a été mis à cet effet, afin d’éteindre ou non sa cigarette électronique.

Quand on commence le vapotage, il est donc recommandé de se rapprocher de sa hiérarchie pour savoir si l’on peut utiliser sa cigarette électronique et où. Généralement, il est possible de vapoter à l’extérieur ou dans des pièces dédiées, pour faire ce qui s’apparente à la pause cigarette. Les employeurs sont tenus de mettre une signalisation pour indiquer qu’il est interdit de vapoter à l’intérieur. Pourquoi tant de précautions ? Tout simplement parce que chaque vapoteur peut mettre un certain niveau de nicotine dans son e-liquide. A ce titre, on peut exposer les personnes au tabagisme passif. Cependant, des études prouvent que l’utilisation d’une vapoteuse est 95% moins dangereuse qu’une autre plus classique, à cause notamment de l’absence de combustion, de la composition plus simple des e-liquides par rapport aux milliers de produits toxiques dans les cigarettes normales et surtout le fait que beaucoup de français vapotent des produits neutres en nicotine ou diminuent progressivement cette consommation.

Nicotine et tabac : tout arrêter avec la cigarette électronique

Les fumeurs peuvent être envieux des vapoteurs qu’ils imaginent peut-être sans dépendance. Ceux qui prennent des e-liquides ne contenant pas de nicotine ne le sont bien entendu pas. Mais beaucoup utilisent maintenant la vapoteuse pour arrêter de fumer. Chaque personne le peut et ce, de manière très simple. De même que l’on peut choisir un certain niveau de propylène glycol ou encore de glycérine végétale qui font partie de la liste restreinte des ingrédients qui composent les e-liquides quand on élabore ses produits soi-même (ce qui suppose de s’être habitué à la cigarette électronique en amont, pour savoir ce que l’on recherche), on peut tout à fait choisir le taux de nicotine que va contenir le produit. C’est là la grande force de ce dispositif car dans un premier temps, afin de faire ses premières armes en la matière, le fumeur va prendre le taux de nicotine dont il a besoin.

Par la suite, grâce au maintien de la gestuelle et la fréquence d’utilisation, il va pouvoir sevrer son corps du tabac en prenant des produits de moins en moins dosés. Beaucoup de personnes témoignent que, contrairement à d’autres dispositifs, elles ont eu moins de mal à traverser le sevrage tabagique, car elles n’ont pas ressenti d’effet de manque. Au fil du temps, le taux contenu dans les e-liquides commandés est de plus en plus faible et par la suite, il peut être tout à fait neutre. Des français continuent cependant à vapoter, même après avoir arrêté de tabac, tout simplement pour continuer à avoir des moments conviviaux, y compris sur le lieu de travail, même si cela se restreint aux pauses accordées par l’employeur. Mais ces instants ne sont bien entendu pas vécus de la même manière car on parle alors plus d’une envie et non plus d’un besoin, ce qui marque définitivement la fin de la dépendance au tabac.